
Après quoi courons-nous ?
Vite, il est 8h, il faut se dépêcher sinon on va être en retard. Allez plus qu’une journée et après c’est les vacances !
Super, on part demain, valises, check-list, on prend l’avion, on se pose dimanche, et on attaque : LUNDI rando sur les pentes du volcan, MARDI sortie canyoning MERCREDI musée d’art contemporain JEUDI etc.
Est-ce que l’on aura le temps de tout voir ? de tout faire ?
Vous aussi vous faites des listes pour tout, vous courez pour être à l’heure à toutes vos activités, vous planifiez vos vacances à l’avance en espérant profiter un max. de votre destination de rêve que vous avez choisie très loin d’ici pour sortir du quotidien ? La veille de partir vous angoissez à l’idée d’oublier quelque chose, de ne pas avoir prévu une sortie qui parait hallucinante ?
Toujours plus vite, toujours plus loin mais pour quoi ?
Le mal des temps modernes : accumuler, remplir ses journées, son agenda, optimiser et choisir d’avoir toujours plus de technologies pour être multi-tâches, toujours plus de services et de rapidité dans leur exécution. Pour quoi ? Pour avoir le sentiment d’exister ?
Et un jour la quête de sens et de rencontres authentiques…
Moi aussi je vivais comme cela avant, puis un jour je me suis demandée ce qu’il y avait au bout du chemin (surtout s’il s’arrête demain !), qui nous poussait à le parcourir si vite. « Après quoi je cours ? Ai-je peur de m’ennuyer si je ralentis la cadence ? «
C’est l’histoire de l’Occidental qui rencontre un moine tibétain en lui demandant le secret de sa sagesse. En lui posant plein de questions, et en formulant lui-même les réponses. Alors le moine lui répond que sa tasse déborde et qu’il faut déjà la vider avant de vouloir la remplir avec autre chose.
Se perdre, un peu, pour mieux se retrouver
J’ai donc pris le temps de vider mon sac, de me poser pour observer ce qui me mettait en joie réellement, pas seulement avec mon ego, mais avec mes tripes, mon cœur et mes sens. J’ai compris (enfin !!!) que l’arrivée compte moins que le chemin par lequel il faut passer pour y accéder.
J’ai décidé de donner plus de sens à mon quotidien, en expérimentant la lenteur active et joyeuse, (la « sobriété heureuse » dirait P. Rabhi) pour savourer ici et maintenant. Et mon ici et maintenant c’est un job de chef de projet dans l’oenotourisme en Provence, ce qui est déjà un super plan pour vivre des expériences de découverte d’un territoire oh ! combien mythique !
Retisser du lien et transmettre
Le vin, la Provence, son art de vivre, ses savoir-faire, ses paysages, son histoire, sa nature… bref un terrain de jeu illimité pour qui sait prendre le temps de partir sur ses chemins, de traverse de préférence.
Pour vous inviter vous aussi à regarder autre chose, pour voir le monde autrement. Car l’extraordinaire est à côté de chez vous. Non pas à l’autre bout du monde, mais ici en France et en Provence.
Rencontrez les TALENTS de Provence (artisans, agriculteurs) pour découvrir avec eux que ralentir c’est enrichissant. On prend le temps de s’interroger sur une technique, un procédé, on regarde la matière évoluer entre les mains de celles et ceux qui la façonnent. On observe la nature, ses cycles et ses merveilles. On goûte, on sent, on écoute et on savoure l’instant qui passe et qui ne reviendra pas.
Pour finalement ramener, non pas un souvenir acheté en fin de séjour pour l’exposer chez soi ou devant ses amis, mais bien un souvenir qui gardera la trace de la rencontre que vous aurez vécue, en toute convivialité.
Si vous aussi :
- vous souhaitez donner plus de sens à vos voyages plutôt que les accumuler,
- vous êtes en quête d’échanges (avec une véritable réciprocité) plutôt que de services ou de technologies
- vous voulez prendre le temps de vivre l’hospitalité des locaux qui vous feront goûter à l’art de vivre en Provence
Rejoignez-moi lors d’une activité AuthentiK, le temps d’heure, d’une matinée ou d’une journée.
A très vite
AK
